mercredi 5 octobre 2011

Rendez-vous en 1871

La commune de Paris
 
     Sous le Second Empire, la population et le visage même de Paris ont beaucoup changé avec une restructuration de la ville par Haussmann, une croissance démographique majeure (2 millions d'habitants en 1870), et une relégation des classes ouvrières aux marges de la villes. De plus, depuis les années 1860, les parisiens affichent ouvertement leurs sentiments républicains et sont fortement influencés par les doctrines socialistes et révolutionnaires qui commencent à émerger en Europe. Une suite d'événements en 1870 et 1871, « l'année terrible » comme l'appelle ses contemporains, va provoquer un soulèvement parisien contre la toute nouvelle République déclarée en septembre 1870. Fait non nouveau, Paris étant la fer de lance dans les révoltes en France (1789, 1830, 1848), la Commune est un rappel historique de 1792 où la municipalité avait pris ce titre, s'affranchissant ainsi du pouvoir légal et se dressant comme un pôle révolutionnaire. La Commune peut-être considérée comme la première grande lutte des classes sur fond de patriotisme et de sentiment national exacerbés.
 
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    La Commune naît donc d'une série d'événements dont les conséquences auront un impact considérable sur la Capitale française. Trois éléments déclencheurs peuvent être analysés.
     Il s'agit tout d'abord de la guerre contre l'Allemagne déclarée le 19 juillet 1870. Très vite, c'est l'impréparation française qui se dévoile que se soit d'un point de vue stratégique, numérique (250 000 soldats français contre 500 000 allemands), et matériel. Les défaites successives permettent aux allemands d'entrer en Alsace-Lorraine. Napoléon III prend lui-même la tête de ses troupes en direction de Metz, mais il est arrêté à Sedan et fait prisonnier le 2 septembre. A l'annonce de cette nouvelle, la déchéance du Second Empire est proclamée par les milieux politiques et la République est déclarée puis officialisée à Paris par Gambetta le 4 septembre. Un gouvernement provisoire est formé par des républicains modérés (qui ne soutiennent pas par exemple les mesures sociales réclamée par les républicains convaincus tels que les radicaux), le plus souvent députés de Paris puisqu'il est impossible de faire voter la France alors que la guerre continue.
     La seconde cause qui mène à la Commune est sans conteste le siège de Paris et ses conséquences. La situation militaire de la France s'aggrave rapidement avec entre autre le siège de Paris par les allemands le 19 septembre qui va durer près de quatre mois. Les tentatives pour desserrer l'étau sont des échecs tant à l'intérieur de la ville protégée par ses 35 kilomètres de murailles, que par l'armée française au dehors. Le gouvernement de la jeune République finit par quitter Paris et s'installe à Versailles, situation très mal vue des parisiens. La ville est bombardée, affamée, et on y réclame de nouvelles élections. La foule parisienne envahie les rues à l'annonce de la capitulation de Metz le 31 octobre. Le mythe de Paris invincible s'effondre. Le siège a comme conséquence direct une lourde rancœur contre les militaires de profession, et une hostilité face au pouvoir républicain qui n'a pas réussit à défendre sa capitale, qui fuit et qui capitule. Un gouvernement illégal se forme ainsi avec un Comité Central regroupant 20 arrondissements pour la formation d'une Commune sur le modèle de celle de 1792. Face aux défaites contre les allemands, les parisiens soutiennent de plus en plus cette idée de Commune révolutionnaire et souveraine dont l'établissement traduirait un transfert de l'autorité du haut vers le bas de la hiérarchie sociale. De plus, Paris ayant résisté aux allemands, la population attend en vain une certaine reconnaissance du pays. L'armistice est finalement signée le 28 janvier 1871 entre Bismark et Jules Favre, représentant du gouvernement et ministre des Affaires étrangères. La perte de territoires dans l'est, dont Strasbourg, réveil le sentiment patriotique de la France et de Paris, vecteur de la Commune.
 
 (Le siège de Paris - 1870)


      Les élections de la nouvelle assemblée sont déterminantes pour Paris et la Commune qui n'accepte pas les résultats. La capitulation est très mal vécue à Paris où durant les élections de l'Assemblée le 8 février, les comités électoraux se dressent contre les « capitulards ». Si les villes votent pour les républicains, les campagnes préfèrent les conservateurs, parmi lesquels les monarchistes et les bonapartistes, menant à une majorité de notables ruraux sans grande expérience politique et ce qui engendre la méfiance de la capitale. Les monarchistes sortent donc grands vainqueurs des élections avec 400 sièges sur 675, remettant ainsi en cause la « révolution » du 4 septembre 1870. Les républicains sont divisés entre les modérés et leurs 112 sièges, et les radicaux qui en obtiennent seulement 40. Les maladresses de l'Assemblée sont à noter comme le suppression de la solde de la Garde nationale ou l'installation définitive du gouvernement à Versailles. Thiers, l'ancien ministre de Louis-Philippe et inspirateur de la loi restreignant le suffrage universelle de 1850 devient président. Deux jours avant que l'Assemblée ne se réunissent « éclate » la Commune, Paris prenant les arme alors que le traité de paix avec l'Allemagne stipule l'occupation de l'ouest de la capitale. On parle alors de trahison.




     Des mouvements d'oppositions naissent contre le Second Empire et ce malgré une certaine libéralisation du régime à partir de 1860. Ils sont eux aussi à l'origine de la Commune, et si l'Empire demeure un régime autoritaire, il se développe une opposition plus radicale, d'abord républicaine et ensuite socialiste. A cela il faut ajouter au début de la nouvelle République un sentiment national fort, patriotisme qui fait suite à la défaite contre l'Allemagne et à l'entrée des vainqueurs dans la capitale, tout cela accompagné de revendications sociales de taille. La tension est donc très forte dans la ville et l'insurrection se déclenche à propos des canons que les parisiens avaient mis hors de porté des allemands sur les buttes de Montmartre et de Belleville (227 pièces d'artillerie). Thiers souhaite les récupérer pour prévenir ce qu'il va malgré lui déclencher le 18 mars 1871. Les troupes venus pour les prendre les canons s'allient à la garde nationale et à la foule parisienne qui refuse le désarmement. Dans la nuit, seuls 70 canons sont repris dans une manœuvre très maladroite, et Lecomte, qui dirige l'opération, est fusillé au matin.
     Finalement, les causes de la Communes sont nombreuses, tant politiques, qu'économiques, sociales, culturelles ou circonstancielles. L'insurrection est déclenchée dans une situation extrêmement tendue suite à la volonté d'affaiblir la ville par Thiers.
 
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    Après les causes, nous allons maintenant voir plus précisément ce qu'à été la Commune, son organisation et sa politique.
     Après le 18 mars 1871, la ville est donc laissée aux mains des insurgés et au Comité central de la Grade nationale qui siège à l'hôtel de ville où flotte désormais le drapeau rouge, symbole de la République du peuple. Le Comité central qui fait office de gouvernement provisoire veut organiser des élections pour former une « Commune » dirigée par une sorte de conseil municipal, le Conseil Générale de la Commune de Paris. L'élection a lieue le 26 mars avec une assez faible participation compte tenue des circonstances (de nombreux parisiens ont quittés la ville en septembre 1870). 25 élus sur 90 sont des ouvriers parmi lesquels Varlin et Camélinat, 67 sont des révolutionnaires comme Ferry et Méline, et 23 sont des modérés qui démissionneront rapidement. La Commune s'installe définitivement le 28 mars.



     Le gouvernement opère ensuite par le biais de 10 commissions ou ministères : la commission exécutive, la commission militaire, la justice, la finance, la sûreté générale, les subsistances, le travail, les relations extérieures, les services publiques et l'enseignement. Le pouvoir révolutionnaire est ainsi divisé en deux avec le Comité central de la Garde nationale, et le Conseil général, faiblesse face à l'assemblée et au gouvernement de la République.
     L'action politique et sociale de la Commune est considérable, et fait d'elle la représentation d'une République démocratique et sociale. Ce que l'on appel la « Sociale » va ainsi décréter le 2 avril la séparation de l'Eglise et de l'Etat. On a dès lors un enseignement laïque, gratuit et obligatoire, avec un mouvement nettement anticlérical. Autre mesure, l'élection désormais de tous les agents employés par les administrations, l'enseignement ou la justice. Les lieux de culture comme les opéras ou les bibliothèques sont réorganisés et les armées permanentes supprimées. Mais la Commune a également un programme social pour améliorer les conditions des prolétaires : le travail de nuit dans les boulangeries est interdit, on lutte contre le travail clandestin, des coopératives ouvrières sont misent en place où les femmes jouent un rôle moteur tout comme dans les réunions publiques (Paule Minck), le secours aux blessés... On s'intéresse ainsi également au travail féminin et à l'enseignement des filles alors que les femmes participent activement aux barricades et seront, comme les hommes, jugées et exécutées. C'est donc dans une ambiance de grande activité politique, les opposants étant réduit au silence et la Commune devenant de plus en plus autoritaire, que se développe une poésie communarde avec Jean-Baptiste Clément, Rimbaud ou Verlaine, mais aussi des chansons populaires. La presse est riche, agitée, et soutient les mesures extrémistes et symboliques comme la démolition de la maison parisienne de Thiers ou de la colonne Vendôme le 16 mai, symbole du despotisme impérial.
 
 

Chant de guerre parisien

(Arthur Rimbaud, 15 mai 1871)

Le Printemps est évident, car
Du coeur des Propriétés vertes,
Le vol de Thiers et de Picard
Tient ses splendeurs grandes ouvertes !

Ô Mai ! quels délirants culs-nus !
Sèvres, Meudon, Bagneux, Asnières,
Ecoutez donc les bienvenus
Semer les choses printanières !

Ils ont shako, sabre et tam-tam,
Non la vieille boîte à bougies,
Et des yoles qui n'ont jam, jam...
Fendent le lac aux eaux rougies !

Plus que jamais nous bambochons
Quand arrivent sur nos tanières
Crouler les jaunes cabochons
Dans des aubes particulières !

Thiers et Picard sont des Eros,
Des enleveurs d'héliotropes ;
Au pétrole ils font des Corots :
Voici hannetonner leurs tropes...

Ils sont familiers du Grand Truc !...
Et couché dans les glaïeuls, Favre
Fait son cillement aqueduc,
Et ses reniflements à poivre !

La grand ville a le pavé chaud
Malgré vos douches de pétrole,
Et décidément, il nous faut
Vous secouer dans votre rôle...

Et les Ruraux qui se prélassent
Dans de longs accroupissements,
Entendront des rameaux qui cassent
Parmi les rouges froissements !
 
 
    Malgré cette politique sociale considérable, la Commune montre sa faiblesse par sa division politique. Il n'y a en effet aucune unité sur le plan idéologique avec divers tendances :
  • La tendance Jacobine, majoritaire dans le gouvernement et qui envisage une dictature révolutionnaire (Delescluze).
  • Les Blanquistes qui pensent que la révolution doit être le résultat d'une impulsion donnée par un petit groupe organisé de révolutionnaires qui donnerait le « coup de main » nécessaire à amener le peuple vers la révolte. Les révolutionnaires arrivant ainsi au pouvoir seraient en charge d'instaurer le nouveau régime socialiste. On y retrouve Ferré, Ranc ou Tridon, tendance très influente malgré le fait que le meneur Blanqui soit emprisonné depuis le 17 mars par ordre de Versailles.
  • Il y a aussi les membres de l'Internationale favorables à la décentralisation et à la politique sociale.
  • Les indépendants, plus ou moins anarchistes (Jules Vallès).
  • Ou encore les fédéralistes anarchisants, hostiles à la notion d'Etat et disciple de Proudhon.
     La revendication principale qui sort de cette alliance entre tendances variées n'est finalement pas sociale mais avant tout le fait que Paris se gouverne d'elle-même. Ils veulent substituer une République de notable à une République des peuples, récusent le système représentatif et veulent la démocratie directe.
 
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    L'opposition que la Commune a pu rencontrer, en particulier de la part du gouvernement de Versailles, mais aussi à l'intérieure même de la ville va faire l'objet de la troisième et dernière partie de ce rendez-vous, tout cela pour aboutir à la fameuse « semaine sanglante » qui met fin au mouvement insurrectionnel.
     La Commune se voit affronter une opposition interne à la ville. Ainsi, le 22 mars a lieue une manifestation hostile aux communards dans les rues de la capitale, celle des « Amis de l'ordre ». La Commune soulève en effet la haine des conservateurs de droite mais aussi du centre, et l'on voit apparaître une peur sociale relayée par des journaux tels que le Drapeau Tricolore ou la Nation souveraine.
      Chez les pro-communards, c'est le mythe d'une Commune prolétarienne qui se développe, tandis que chez les opposants, c'est une peur du « rouge » et de Paris, ville qui ne respecte pas les pauvres provinciaux (légende noire de Paris). Serman parle ainsi des opposants qui « assimilent la lutte des classes à un conflit racial, la révolte de mars à un nouvel assaut de la barbarie contre la civilisation, la révolte parisienne comme un débordement catastrophique des bas-fonds, le phénomène communaliste à une sorte de séisme social ». La province et des hommes comme Gambetta et Hugo demandent la négociation pour éviter le bain de sang.
     Les troupes de Thiers se renforcent après la guerre contre l'Allemagne pour arriver à environ 130 000 hommes au moment de la « semaine sanglante » dirigée par le général Vinoy puis par le maréchal Mac-Mahon. Ainsi se prépare le second siège de Paris face à 200 000 parisiens. Le 5 avril, la Commune décrète la mobilisation des jeunes de 17 à 19 ans et le service obligatoire des célibataires et hommes mariés de 19 à 40 ans. Ces hommes n'ont pratiquement par d'expériences militaire et s'ils sont animés d'une ardeur républicaine, ils sont assez réticents à la discipline et souffrent d'une insuffisance de commandement. Mais en réalité, seul 30 000 combattent, l'hémorragie pouvant s'expliquer par le fait que beaucoup d'inscrits ne le sont que pour percevoir la solde et restent spectateurs pendant les combats, sans compter ceux qui meurent dans les opérations militaires contre les versaillais. La ville est cernée par ces derniers accompagnés des allemands, et les combats débutent le 2 avril. On notera la contre offensive parisienne vers Versailles qui se solde par un échec à Chatillon. Le 5 avril, la Commune vote le décret des otages en réponses aux actes versaillais : exécutions d'un nombre d'otages triple que celui des communards fusillés.


     Les nombreuses batailles qui suivent permettent l'avancée des versaillais et aboutissent le 8 mai à la demande de capitulation de Thiers. Le 21 mai, Jules Ducatel permet aux versaillais d'entrer dans Paris par la porte de Saint-Cloud. La « semaine sanglante » débute et se poursuit jusqu'au 28 mai. Pour retarder les versaillais et par désespoir, les parisiens entament des destructions comme les Tuilleries, la Cour des Comptes, le Palais de justice ou encore la Préfecture de police. Le Louvre y échappe de peu. Le nombre de victime communards est considérable lors de cette expédition punitive où l'on note l'extrême violence des versaillais. Cette semaine s'achève dans le cimetière du Père Lachaise, au « mur des fédérés » dans des excusions sommaires. Le dimanche 28 mai, le drapeau tricolore flotte dans la capitale. C'est la fin de la Commune.
    Une represion qui fera au total 1 200 victimes du côté versaillais, mais 30 000 côté parisien dont 20 000 excusions. Il faut aussi noter que la plupart des communards arrêtés sont des ouvriers (bâtiment, métallurgie, journaliers) et des employés. Les prisonniers sont très nombreux et seront amnistiés en 1880. L'une des conséquence de cette répression sera l'arrêt des soulèvements parisiens. Il faut enfin savoir qu'il est apparut plus tard que les prolétaires venus à Paris chercher du travail ont plus résisté lors de la Commune que les parisiens de souche.
   
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     Les causes et les origines de la Commune sont nombreuses et les conséquences d'une suite d'événements vont s'accumuler pour exploser en mars 1871. C'est tout d'abord un fort patriotisme, mais aussi une méfiance vis-à-vis de la nouvelle Assemblée de notables ruraux à majorité monarchiste. Thiers lance alors une opération qui échoue et qui provoque l'insurrection et la proclamation d'une Commune avec son propre gouvernement et son propre fonctionnement. La répression sera, nous l'avons bien compris, terrible.
     La Commune est un phénomène qui va d'ailleurs s'étendre au reste du territoire français et n'est pas l'exclusivité de Paris. C'est tout d'abord à Lyon dès septembre 1870 et jusqu'en janvier 1871 avant une seconde tentative le 22 mars. Mais c'est aussi à Marseille le 1er novembre sous forme de commissions présidées par Adolphe Carcassonne puis par Gaston Crémieux du 23 mars au 4 avril. La Commune fait aussi une courte insurrection à St Étienne du 24 au 28 mars, à Narbonne du 24 au 31 mars, à Toulouse du 24 au 27 mars, et au Creusot le 26 mars. Enfin, la Commune d'Alger est plus un long mouvement d'agitation à la fois colonialiste et antimilitariste commencé à l'automne 1870. La Commune de Paris ne peut et ne veut néanmoins organiser le mouvement communaliste national.
     La répression continue pendant plusieurs années avec des arrestations et des déportations en Algérie ou en Nouvelle-Calédonie. On ne veut pas que cela se reproduise et on institue ainsi la « terreur tricolore ». L'état de siège est maintenu jusqu'en 1876 avec une surveillance policière de la population et de la presse. On interdit toute activité de l'Internationale en France, le mouvement ouvrier disparaît jusqu'à l'amnistie de 1880, et le régime républicain n'a pas su défendre l'ordre social, le séparant ainsi de la révolution alors que les deux notions - république et social - apparaissaient jusque là très liés.
     On trouve de nombreuses interprétations de la Commune, mais la plus remarquable est celle de Marx qui écrit dans La guerre civile en France : « sous les yeux de l'armée prussienne qui avait annexé à l'Allemagne deux provinces française, la Commune annexait à la France les travailleurs du monde entier ». Pour lui, la Commune est une guerre des classes annonciatrices des révoltes du prolétariat au XXe siècle et qui devient un véritable mythe pour la gauche française. De nombreuses questions restent en suspend pour la IIIe République à la suite de cet événement : comment éviter le retour d'une telle insurrection ? Comment corriger les inégalités et les injustices de la société ? De la misère de l'humanité ?
 
 
Bibliographie :
 
CARON Jean-Claude, VERNUS Michel, L'Europe au XIXe siècle : des nations aux nationalismes 1815-1914, Paris, Armand Colin, 2007, 477p.
GRONDEUX Jérôme, La France en République 1870-1893, Paris, La librairie Générale Française, La France Contemporaine, 220p.
LEJEUNE Dominique, La France des débuts de la IIIe République, Paris, Armand Colin, 1994, 191p.
LISSAGARAY Prosper-Olivier,Histoire de la Commune de 1871, Paris, La Découverte, 1996, 528p.
DOMMANGUET Maurice, La Commune, Paris, La Taupe, 1971, 300p.

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